jeudi 26 novembre 2009

Pour la Littérature olé olé



ce texte , écrit en Août 2008, je l'ai trouvé sur le site sitaudis consacré à la littérature et plus précisément la poésie contemporaine la plus hardie et ardue : Federman (QEPD), Quintane, Bobillot, Beck, Blaine, Pennequin, Desbiolles, Frontier, Ménard, Gache, Verheggen,...que du pointu .
et du subjectif aussi.
parti-pris, en effet,  n'est pas un vain mot composite pour Le Pillouër qui y joue au ménageur avec rigueur, sans complaisance,  la dent dure et un soupçon ( corsé, c'est un fait,  le soupçon ) d' apriorisme et de mala leche en surcroît. bon. par ces temps de robinets tièdes, c'est pas courant donc c'est rassérénant.
il publia , cet homme, une diatribe suite à un marronier dans libé ,de fin de mois d'août,  sur la corrida avec, pur sucre cerise gâteau crème, un édito de lolo Joffrin surnommé le barbichu le plus ballot des chefs de l'info, c'est à dire soutier du PPA ( Parti de la Presse et de l'Argent ) tentant de ménager la chèvre bobo et le chou écolo dans un journal qui s'alibise ( baise ? )avec un certain...jacques durand ( excellente plume au demeurant ).
lisez donc, plutôt.

" Le samedi 18 août, Laurent Joffrin écrit à la une du quotidien qu'il dirige :


il est clair que l’esprit du temps ne souffle pas dans cette direction...


Selon lui, cet esprit est de plus en plus soucieux des droits de l'animal et le patron de Libé de fustiger l'art taurin pour caresser dans le sens de son poil très bête, ledit esprit.
Il fut un temps balzacien où vieillissantes, les courtisanes devenaient les meilleures des bigotes, aujourd'hui, elles militent contre les corridas.
Et les dompteurs de fauves se targuent de considérer leurs bêtes "comme des partenaires qu'ils doivent mettre en évidence " (sic, lu dans le programme d'un grand cirque francophone, en juillet 2007). L'époque du bisou aux tigres aimerait nous faire croire qu'elle est plus civilisée que les précédentes, tandis que l'Argent la mène (dans le mur non cliché), qu'elle malmène chaque jour plus violemment l'étranger et que dans les contrées où l'on traite le plus dignement les bovins, comme au Texas, on n'en continue pas moins d'exécuter chaque année nombre de jeunes mineurs, surtout des noirs. L'animal lui, n'est pas mieux connu d'elle, surface projective des identifications les plus infantiles, toujours victime et empeluché (lire à ce propos l'excellent ouvrage de Francis Wolff, Philosophie de la corrida , éd. fayard 2007).
Le même week-end, l'éditorial du Monde 2 s'en prend ...


"ce monde des lettres où, entre Flore et Magot, se noue l'obtention d'un Goncourt ou l'entrée sous la coupole du quai Conti. Bien que publié dans la prestigieuse collection "Blanche " de Gallimard, il n'a jamais troqué son blouson de cuir de fan de Bob Dylan contre un costume trois pièces de romancier installé. "


Qui est ainsi opposé aux caricatures les plus empesées de St Germain ?
Qui est loué, encensé comme vivant. Incroyablement vivant. ?
Qui est l'écrivain populaire évident ?
Philippe Djian !
Et de conclure :


"Il est rafraîchissant d'entendre parler de littérature avec une telle simplicité. "


Tout cela en édito, introduit un "grand entretien" avec l'auteur plein de gentilles banalités où l'on apprend par exemple que le chanteur Renaud, est venu sonner à la porte de Djian pour s'excuser de l'avoir fait figurer parmi les lectures des bobos parce que ... son nom rime avec celui de Cioran ... on est encore plus sidéré d'apprendre qu'il aura fallu DEUX ANS à Yann Plougastel pour recueillir ces propos si ... frais.
Le week-end précédent, trois policiers municipaux ont en fin d'après-midi à Juan-les-Pins, contraint un jeune nord-africain à retirer un tee-shirt sur lequel figuraient les initiales NTM ; en dépit des protestations des passants, sérieusement rabroués, il est reparti humilié et torse nu.
Vous ne voyez pas le rapport ?
On ne veut plus voir les rapports ...
Ceux qui ne vendent pas de livres sont des pervers décadents, le pédophile est l'Ennemi Public n °1 et les choses sont de plus en plus simples.
La rhétorique sarkozienne, pleine de frais bon sens, fait des ravages jusque dans nos rangs : ce n'est pas seulement la corrida qui est menacée par ces âmes éprises de positif mignard et d'étouffement câlin du négatif, c'est aussi la Littérature, l'art, la pensée même."

un puyazo en todo lo alto " er pilù ".
eh oui, des fois, le ciego il aime les gens.

ps : sur le ticheurte de renaud il n'y a pas écrit " Derrida non merci ". ahahahaha.

dimanche 1 novembre 2009

On feut nous paffer au fil du fabre


en ce moment je trace dans les coups de battes politico-philosopho-freudo-sociétales qu'assène marc fabre dans son ouvrage " les mythes tauromachiques" édité aux nouvelle presse du languedoc.
alors ciego ?
alors, c'est pointu. c'est bien écrit. c'est innovant dans la manière d'opérer dans l'antitauromachie. c'est érudit. c'est costaud. c'est pas du cricri laborde, quoi ! bon, il cite philippe val ( vous voyez, le valet sarkozyen déguisé en taupe humaniste par l'habilleuse en chef carlalalalère )et michel onfray (vous savez, l'épicurien qui confond pédophile et pédéraste mais pas picrate et eyquem ), comme quoi nobody's perfect dirait jacques citron.
donc, va falloir du temps pour surmonter mes pulsions de pervers polymorphe dès que je vais croiser ma dirluche, mes élèves, mon banquier, mes voisins, ma femme, mon chat et , toute honte bue ( il le dit le marco ,"allez, au bar , comme tout le monde " en parlant des intellectuels chez qui il a traqué des réticences à s'avouer aficionado bien que nous les ayons cloués au panthéon des arènes ) bue disais-je et assumée,pouvoir analyser et contre-attaquer pied à pied. ou acquiescer avec lui, puisque le fabre sans le goupillon a truffé son essai de plein de choses avec lesquelles je suis d'accord.
en attendant, le ciego ne vous salue pas , il sooÔrt (pour lire et rigoler un peu, ça c'est pour rassurrer l'auteur de la pièce à charge puisqu'il dit qu'on est tout sauf des drilles joyants et qu'on ferait aussi bien de prendre un bon bouquin - on sait pas lire marc, en tout cas si on lit c'est de travers alors on "would prefer not to" like bartleby said, ou encore d'aller en rando dans les cévennes -il est du coin ce qu'il tient à mettre en avant, c'est pas un putaingue de parisien bobochébran , tiens c'est une idée, merde, il pleut je vais me mater un film porn...euh une corrida sur canal andalucia ) .

donc, hasta la revoyure.

ludo

nb : le titre est à lire à haute voix avec un accent teinté casque à pointes pisque monsieur MF nous range, plutôt, du côté des pulsionnés nazis, as usual , là c'est sûr il n' a rien de luminescent dans son argumentaire ( en fait il englobe les totalitarismes en conclusion ). ça fait toujours du bien ce défulement historique.il n'est d'ailleurs pas en reste pour, à son tour, manipuler l'interdiction des corridas en zone républicaine ( et omettant de parler de la similaire édictée par les fascistes bien avant ). pauvre histoire.