mercredi 9 mars 2011

MMM's story par X.Klein

C'est drôle et léger, ça fout lesjetons tambien. parce que tous ces transfuges du FN et leurs acolytes , dont la dame en question, ils vont faire quoi quand la Marine sera en position de force..???
m'est avis que bien des amis des zanimaux viendront lui renifler les mains et quémander ensuite- si par malheur le parti d'extrême-droite se grime en Janus de droite extrème-  pitance et foyer, toute langue et crocs affichés.
c'est MMM's story et c'est en pinchant là.

dimanche 6 juin 2010

Jose Tomas se levanto y ando


" On nous l'avait vendu comme un surhomme. Le doute n'existait plus depuis quelques jours . Le miracle auquel personne ne croyait juste aprés la blessure s'était accompli.Il serait là. Ce serait presque , juste aprés Barcelone, son véritable retour. Et la Madeleine en prenait de l'importance. Et les abonnnements de croître. Et le marché noir de se préparer à de juteuses affaires pour LA corrida-évenement.
 
Et Marie Sara qui nous donnait hier toutes les raisons de croire à l'invraisemblable, de nous annoncer ce jour avec un naturel désarmant que finalement, non, il ne serait pas au Plumaçon, ni nulle part ailleurs cette saison.
 
Ne désepérons pas les nouveaux abonnés qui pourraient avoir l'impression d'avoir été quelque peu abusés. Qu'ils songent à l'exemple de cette dernière corrida de l'Anniversaire à Las Ventas. Qui aurait pensé y voir sortir Juan Bautista en triomphe..? "

j'ai hélitreuillé par internet ce post de notre compadre JM Lafontan depuis son blog " Basta Ya" .
bien dit jean-Mi.
juste un commentaire :
eso se llama estafa, a lo grande! qui, los taurinos, pouvaient-ils enfumer ? los guiris, el mozofeliz,tous ceux qui vont a los toros como gogos y/o bobos ?
ils nous auront tout vendu, depuis ses 8 litres de sang et les 20 minutes au bord du grand voyage jusqu'à la réapparition tipo lazaro se levanto y ando. nos omniscients portent toutes les casquettes: docteur, psy, PDG, journalistes, devin et accessoirement aficionado. ces fonctionnements sont proches des topiques liés à ceux de la mafia, disons  plutôt à celle issue la haute finance qu'à celle héritière de la calabraise ( fô pas pousser la abuela dans les zarzales quand même ). on dirait les nuées d'experts actuellement au chevet de la crise mondilale vendus par la téloche. et encore, dans ce cas-là, comme on est sur d'autres échelles, les voix discordantes arrivent à se faire entendre ( Lordon frédéric, Chomsky par exemple , dernièrement ). ici, dans notre petit, tout petit ( sainte polysémie, je suis votre dévôt ) monde, pas un petit doigt n'aura manqué sur la couture des taleguillas officielles du taurinismo andante.
pobre Don Jose Tomas. te deseamos, on te souhaite, sencillamente, simplement, le meilleur et le plus solide des rétablissements. que tu puisses ainsi totalement récupérer, que podras asi recuparte totalmente, pour vivre jusqu'au bout une vie normale entouré de tes amis et de ta famille, para vivir hasta el final una existencia normal rodeada de tus amigos y tu familia. un abrazo y punto.

nb : pour ceux qui ne connaissent pas le chiste auquel le titre de ce qui précède fait un clin d'oeil , le voilà :

El cura : Y jesus dijo "Lázaro, levántate y anda". Entonces Lázaro se levantó y andó!-.
le curé : Lazare, lève-toi et marche ! alors Lazare se leva et marche.
Un oyente : -ANDUVO PENDEJO!-.
un auditeur : il marcha crétin !
El cura: -Bueno si, anduvo pendejo un rato, pero ya luego camino bien-
Le curé : bon c'est sûr, au début il marcha comme un crétin  mais ensuite il marche normalement.

samedi 20 mars 2010

Le bel Abel et le Cain caha fait rien que le marave*


On peut se dire qu'on rêve, mais aussi qu'on est un sale con acariâtre à sans cesse pourchasser le dahut viardesque dans ses excès journalistiques et égo-istes.


On peut se dire que l'homme a du talent, une puissance de travail surhumaine, une production de forçat et plutôt de qualité, que sa trajectoire aurait pu être plutôt estimable à tous points de vue.

Et puis, quelles que soient les faiblesses qu'on puisse avoir à son égard, on finit comme un leitmotiv à revenir aux propos de la vieille dame qui lui écrivait « mon tout petit », ce qui était, in fine, à la fois maternel et critique.


Car enfin, écrire que « El Pais » est anti-taurin, alors que, allez savoir pourquoi l'ABC de Luca de Tena serait éminemment taurin pour la seule raison qu'il est anti catalaniste pour de toutes autres raisons idéologiques, et citer sans cesse « Mundutoro » de monsieur Jean Pierre, jusqu'à cet Himalaya de révisionnisme, après le Dalai Laminé, de la métaphore d'Abel et Cain.

Car là, nous culminons!


Sottise non! Excusez moi, car en fait on est dans un summum de rhétorique franquiste. Connerie? Oh non, je n'oserais pas faire cet affront à notre « universitaire universel» taurin.

Alors? Calcul? Que non, « Tierras Taurinas » tracera sa route par ses seules qualités, et n'a nul besoin, après le soutien du contribuable français pour son lancement à l'Ambassade de France, qui doit financer avec mes sous, ou nos sous, bien d'autres choses encore moins recommandables, de faire ami ami avec le circuit de Mundotoro, et des électeurs du PP pour consolider un lectorat.

Surproduction littéraire? Non pas, car cet « universitaire universel » qui dans sa présentation de « Tierras Taurinas » assène aux malheureux espagnols Levi Straus et Homère, en hors d'oeuvre, mais peut être aussi pour bien expliquer, que l'autre universitaire Wolff est bien mignon, après la présentation de ses « cinquante raisons de...... » , peut être sans el Dede, mais que c'est el Dede de Soustons qui tient la barre de la « bien « pensance » française ». Merde alors!

Alors peut être fatigue, ou boursouflure d'ego.


Car, merde, réfléchissons un peu, les Communautés, enfin certaines, sont d'accord pour parler de « Bien d'Intérêt Culturel » au sujet de la corrida. Il paraît que c'est une immense victoire! Je connais moults autres biens d'intérêt culturel, les échassiers dans les Landes, et je n'ai rien contre eux, la pêche à la pibale ou la course en sac au Club Méditerranée.
Bon, on reste un peu loin d'un « Patrimoine de l'Humanité » non?


Mais ce qui définitivement me reste en travers de la gorge, c'est cet « Abel et Cain » tout en faisant remarquer que je suis parfaitement agnostique, voire athée.

Il est clair qu'en période de crise, et leur Dieu sait qu'elle est particulièrement sévère en Espagne, resurgissent de vieux démons. Le Pen, ressort de sa boite ici, les Phalangistes aznariens en Espagne.

Aznar, le penseur du PP aurait dit qu'il avait fait des livres de Pio Moa ses livres de chevet, on comprend un peu pourquoi.

Certes tout le monde, surtout du PP, et notre Dede exalté derrière, nie qu'il y ait une quelconque arrière pensée électoraliste à la prise de position du PP, défenseur des « vraies » valeurs de l'Espagne, avec l'ABC.

Ce qui n'aurait pas dû échapper à notre « universitaire universel », c'est qu'au passage refleurissait l'éternelle ritournelle franquiste d'une partition entre le bien et le mal.


Il doit mieux que moi savoir qu'en Septembre 1936, statut « d'universitaire universel » que je ne suis pas oblige, sortit la fameuse quoique un peu cachée homélie des « Deux Villes », de l'épiscopat espagnol, qui entre autres choses fit ce cadeau fabuleux à Franco de qualifier son insurrection, qui était celle de Mola, de « croisade » alors que ce sont les troupes marocaines qui faisaient la « limpieza » dans le Sud de l'Espagne, et que s 'opposaient les « villes » « du bien » et les villes « du mal », celles de Cain et d'Abel.

Et pour que les choses soient encore plus claires, on se fendit, mi-1937, d'une lettre collective de l'épiscopat espagnol, à la demande de Franco, de façon à atténuer dans l'opinion mondiale certains effets fâcheux de Durango, Guernica voire Badajoz et réactiver les lobbys catholiques français, anglais et surtout américains.


Donc, les références bibliques, dans le sillage du PP, au moins en Espagne, n'ont rien d'apolitique, et encore moins d'innocent, et ce « El pais » supposé affilié à la maçonnerie, les marxisme, pire encore le PSOE, n'a vraiment rien de présentable.

On voit bien qui est Abel, Dede de Soustons, et Cain, peut être Joaquin Vidal. Mais bon, à tout prendre, je sais où est mon choix.


Le franquisme a toujours été dans la négation, même la plus grossière. Aujourd'hui, sous sa forme faussement « light » du PP, il alimente le « révisionnisme historique » espagnol, qui part du principe que ce sont les erreurs du frente popular qui ont « obligé » Franco à se révolter. Oubliant délibérément le contexte aussi bien sociologique, culturel, économique de l'Espagne, autrement dit tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes sans cet avènement de la seconde République.

Même Mauriac, qui n'avait pourtant aucun atome crochu pour la gauche espagnole prit une position absolument sans la moindre ambiguïté sur le sujet.

Ainsi en est-il de notre corrida, tout va parfaitement bien, nous sommes tous frères sur les gradins, ceux qui paient et ceux qui ne paient pas, mais il faut laisser à ceux qui ne paient pas le droit de décider du bien et du mal, car eux, tels l'épiscopat espagnol de 36, savent.

Réfléchissant, je me sens obligé, sans en tirer les moindres conclusions, et les récusant par avance, de noter les coïncidences suivantes: Simon Casas obtient Valence, puis « Tierras Taurinas » s'installe en Espagne, puis Dede cite pratiquement quotidiennement Mundotoro, puis, après qu'il ait déclaré « el Pais » antitaurin, il nous vend de l'ABC et du PP.


Marketing, ou ce que je ne crois pas un instant, les troupes se déploient pour la conquête de Las Ventas?

El Chulo

nb : merci à Chagall, Rembrandt, Doré,  Frédéric Deprun, Bandinelli et Claudio Alvarez ( en désordre ).

nb2 : " marave" de maraver .

dimanche 31 janvier 2010

Comment ne pas se taire ?


Taisez-vous !


"1. Les assistants s'engagent en faveur de la Fiesta dans le cadre de leurs légitimes compétences conformément au droit des aficionados d'assister à des spectacles taurins = RIEN !

2. Les assistants ont manifesté à l'unanimité leur engagement à travailler en vue d'aboutir à une réglementation basique commune de la Fiesta en tenant compte des spécificités de chaque Comunidad autonome = QUE DALLE !

3. Ils expriment également leur volonté de voir l'évolution de la Fiesta s'inscrire dans le cadre de son universalité comme patrimoine culturel, en vue de son harmonisation = NADA !

4. Ils s'engagent à ce que chaque Comunidad autonome étudie la possibilité d'initier le processus de déclaration de la Fiesta comme bien immatériel des Comunidades respectives en vue d'une déclaration universelle postérieure par l'UNESCO = VIDE !

5. Enfin, au regard de ce qui précède, les Comunidades autonomes présentes et le Ministère de l'Intérieur considèrent nécessaire, afin d'atteindre les objectifs fixés lors de la présente journée, que soit convoquée au plus vite la Commission Nationale des Affaires Taurines en y incluant les représentants du secteur = MDR (mort de rire) !"

Dans le langage "primaire" qui nous anime, on pourrait qualifier les mots qui précèdent par l’expression "sodomiser les diptères". En langage d’homme politique espagnol, qui plus est sénateur, ces cinq points se traduisent par "nous avons bien mangé et bien bu ce jour-là".

Cette réunion du Sénat espagnol a accouché d’un mulot auquel on ferait bien ingérer une palette de mort au rat. Ils vont "s’engager" (faut-il traduire le mot en langage commun ?) à défendre la corrida, à réfléchir à un règlement commun tout en prenant en compte que les aficionados boufferont de la paella dans la communauté valencienne au moment de l’almuerzo alors qu’ils s’empiffreront de chorizo pamplonico et d’espárragos à Pamplona en juillet. Ils vont "étudier la possibilité d’initier..." et peut-être aussi que "dans les milieux autorisés, ils vont s’autoriser à penser que..." ! Et ils vont remettre ça et convoquer une "Commission Nationale des Affaires Taurines" en invitant... des représentants du secteur taurin ! Mort de rire, je me répète. Quand l’huître va mal, demandez pourquoi aux apiculteurs !

Derrière les mots, c’est l’édifice nauséabond d’une tauromachie confisquée par un petit groupe bien décidé à la rendre "acceptable" aux yeux de tous, réglée et uniformisée sur un même moule qui rapporte du fric qui montre son nez.

Et Monsieur Viard fait partie de ce groupe, lui qui a trouvé dans la tauromachie un moyen de faire parler de lui, de montrer à tous qu’il a encore des cheveux à son âge. Chaque année, quand s’annoncent les cartels de la féria pascale de la ville d’Arles, M. Viard est encore plus omniprésent et encore mieux coiffé. C’est normal, en plus d’un titre auto-décrété de journaliste taurin, d’un statut abusif de photographe (spécialiste du mode rafale) du monde taurin, M. Viard est le chargé de communication de l’empresa des arènes d’Arles, la casa Jalabert. Las but not least, il est également président de l’Observatoire National des Cultures Taurines. A ce titre, M. Viard s’est donné pour mission de défendre la corrida sans interférer dans les affaires internes de celle-ci. Or dans son discours devant les édiles espagnols, au nom de l’ONCT, M. Viard y est allé de son couplet sur la mise en scène nécessaire du tercio de piques, "[...] Doit-il être une phase de châtiment, ou plutôt une démonstration de la bravoure qu'il faut mettre en scène" et sur les failles du ou des règlements taurins car selon lui "la réglementation doit se mettre au service du spectacle que nous voulons pour le XXIème siècle". Pour assurer ses arrières, M. Viard avait annoncé que l’ONCT serait secondé dans sa démarche par une représentation de l’UVTF, "l'Observatoire n'ayant pas vocation à s'immiscer dans les affaires internes de ses membres, un représentant de l'UVTF m'accompagnera - Guillaume François de Mont-de-Marsan a été délégué par la présidence arlésienne - et l'Observatoire proposera que l'UVTF intègre le groupe de travail qui va dans les prochains mois essayer de reconstituer le puzzle d'une réglementation aujourd'hui éclatée". Tout aficionado le sait, l’UVTF a évidemment les moyens de donner des leçons de règlement taurin aux Espagnols, elle qui n’est même pas capable (ou qui n’en a aucune envie) de faire appliquer les semblants de règles qui sont censées encadrer le déroulement d’une corrida en France (minimum de deux piques, présidence sans pression, toros limpios...). Et pour couronner le tout, c’est M. Guillaume François, président de la commission taurine de Mont-de-Marsan où depuis 2 ans les peñas locales ont le droit de... se taire et où ledit M. François passe le plus clair de son temps à courir dans le callejón derrière la figura du moment, qui est désigné comme représentant de l’UVTF. Il semblerait que depuis quelques années certains soient en train, doucement mais sûrement, de mettre la main sur la tauromachie et de lui donner une direction inquiétante sous couvert d’une défense existentielle face à la menace des antis (Ah ! Catalogne chérie !). De cette manière, plus personne, sauf quelques-uns dont nous pensons faire partie à notre humble niveau (c’est-à-dire le piètre niveau de la blogosphère que M. Viard et d’autres suiveurs béats aimeraient faire taire), ne traite de ce qui va tuer un jour la corrida : l’oubli de ce qui doit être au centre de l’affaire, le toro, son comportement, son intégrité et sa place première dans ce spectacle.

Alors M. Viard, causez autant que vous le voudrez, jacassez ou mettez à l’index mais surtout, sachez-le, vous n’avez aucun droit ni aucune quelconque légitimité pour vous présenter comme le représentant de l’Afición française ! Votre afición n’est pas la nôtre et tant que des personnages controversés comme vous, par mégalomanie ou intérêts divers, se targueront de nous représenter tous, l’Union que vous implorez à longueur d’édito ne sera jamais possible ni d’ailleurs souhaitable. M. Viard, ayez l'obligeance de vous taire enfin et faites donc seulement votre boulot de scribe d'une partie du taurinisme français !
 
Ce texte salutaire est signé Laurent Larrieu. il émane du site ami de Campos y Ruedos. il existe une réflexion similaire sur la brega de Xavier Klein ( où le commentaire de chulo en référence à la médaille de Rivera Ordoñez touche juste ,il me semble ).
le ciego souscrit, crache, jure et signe. des pieds et des mains.
mais juste une chose : la problématique ne doit pas tourner à la vindicte personnelle. ce serait accorder trop d'importance à qui veut s'en draper. pourquoi ne pas adresser à ceux qui gravitent dans le giron du bidule des questions précises et ciblées pour essayer de faire évoluer les paramètres ? quelles sont leurs positions réellement ? se satisfont-ils de ce statu-quo phagocytaire décrété sine die il y a maintenant quelques temporadas qui nous paraissent aujourd'hui des années lumières ? qu'en disent les Francis Wolff, les Jean-michel Mariou, les Vincent Bourg, les Jacques Durand, les Roger Merlin , les Fredéric Pascal et consorts ?  car c'est la paresse démocratique et la satisfaction égotique de chaque parcelle de pouvoir, de domination ou de prébende qui permet au système de perdurer qui me laissent perplexe. si les chantres des champs philosophiques, médiatiques,  moraux et historiques  de la nébuleuse de l'observatoire se satisfont de la DDphagocitose ce ne sera qu'en pure perte qu'une tête (pensante et parfois utile et efficace, reconnaissons-le, Viard n'est pas le grand satan de quelque dessin apocalyptique mais simplement l'excroissance d'un système qui a pu croître sur le fumier de nos renoncements ou de nos égarements ) tombera ou sera remplacée. A la limite, je dirai que nous avons la chance d'avoir sempiternellement le même turc à villipender. il sert ainsi de paratonnerre et tout le monde semble se contenter de l'arbre qui obstrue la visionde la forêt des intérêts à ce que rien ne bouge.
ce système de bouc-émissaire cache -t-il des intérêts plus pernicieux et frelatés qu'il n'y parait ?
DD n'est-il pas le bon petit soldat des héritiers de nos sempiternels atermoiments liés à nos  reproductions des schémas dominants et satisfaits de ce mundillo  bien particulier ( et qui semble faire envie de l'autre côté des pyrénées - et c'est un sacré problème que ce constat ! )  où la cuisine style tortilla a la francesa est servie matin, midi et soir en grande cérémonie  ? 
bref, plutôt que de répéter que Viard est un gourou , adressons-nous directement à ses supposés fidèles pour savoir enfin qui endoctrine qui.

jeudi 26 novembre 2009

Pour la Littérature olé olé



ce texte , écrit en Août 2008, je l'ai trouvé sur le site sitaudis consacré à la littérature et plus précisément la poésie contemporaine la plus hardie et ardue : Federman (QEPD), Quintane, Bobillot, Beck, Blaine, Pennequin, Desbiolles, Frontier, Ménard, Gache, Verheggen,...que du pointu .
et du subjectif aussi.
parti-pris, en effet,  n'est pas un vain mot composite pour Le Pillouër qui y joue au ménageur avec rigueur, sans complaisance,  la dent dure et un soupçon ( corsé, c'est un fait,  le soupçon ) d' apriorisme et de mala leche en surcroît. bon. par ces temps de robinets tièdes, c'est pas courant donc c'est rassérénant.
il publia , cet homme, une diatribe suite à un marronier dans libé ,de fin de mois d'août,  sur la corrida avec, pur sucre cerise gâteau crème, un édito de lolo Joffrin surnommé le barbichu le plus ballot des chefs de l'info, c'est à dire soutier du PPA ( Parti de la Presse et de l'Argent ) tentant de ménager la chèvre bobo et le chou écolo dans un journal qui s'alibise ( baise ? )avec un certain...jacques durand ( excellente plume au demeurant ).
lisez donc, plutôt.

" Le samedi 18 août, Laurent Joffrin écrit à la une du quotidien qu'il dirige :


il est clair que l’esprit du temps ne souffle pas dans cette direction...


Selon lui, cet esprit est de plus en plus soucieux des droits de l'animal et le patron de Libé de fustiger l'art taurin pour caresser dans le sens de son poil très bête, ledit esprit.
Il fut un temps balzacien où vieillissantes, les courtisanes devenaient les meilleures des bigotes, aujourd'hui, elles militent contre les corridas.
Et les dompteurs de fauves se targuent de considérer leurs bêtes "comme des partenaires qu'ils doivent mettre en évidence " (sic, lu dans le programme d'un grand cirque francophone, en juillet 2007). L'époque du bisou aux tigres aimerait nous faire croire qu'elle est plus civilisée que les précédentes, tandis que l'Argent la mène (dans le mur non cliché), qu'elle malmène chaque jour plus violemment l'étranger et que dans les contrées où l'on traite le plus dignement les bovins, comme au Texas, on n'en continue pas moins d'exécuter chaque année nombre de jeunes mineurs, surtout des noirs. L'animal lui, n'est pas mieux connu d'elle, surface projective des identifications les plus infantiles, toujours victime et empeluché (lire à ce propos l'excellent ouvrage de Francis Wolff, Philosophie de la corrida , éd. fayard 2007).
Le même week-end, l'éditorial du Monde 2 s'en prend ...


"ce monde des lettres où, entre Flore et Magot, se noue l'obtention d'un Goncourt ou l'entrée sous la coupole du quai Conti. Bien que publié dans la prestigieuse collection "Blanche " de Gallimard, il n'a jamais troqué son blouson de cuir de fan de Bob Dylan contre un costume trois pièces de romancier installé. "


Qui est ainsi opposé aux caricatures les plus empesées de St Germain ?
Qui est loué, encensé comme vivant. Incroyablement vivant. ?
Qui est l'écrivain populaire évident ?
Philippe Djian !
Et de conclure :


"Il est rafraîchissant d'entendre parler de littérature avec une telle simplicité. "


Tout cela en édito, introduit un "grand entretien" avec l'auteur plein de gentilles banalités où l'on apprend par exemple que le chanteur Renaud, est venu sonner à la porte de Djian pour s'excuser de l'avoir fait figurer parmi les lectures des bobos parce que ... son nom rime avec celui de Cioran ... on est encore plus sidéré d'apprendre qu'il aura fallu DEUX ANS à Yann Plougastel pour recueillir ces propos si ... frais.
Le week-end précédent, trois policiers municipaux ont en fin d'après-midi à Juan-les-Pins, contraint un jeune nord-africain à retirer un tee-shirt sur lequel figuraient les initiales NTM ; en dépit des protestations des passants, sérieusement rabroués, il est reparti humilié et torse nu.
Vous ne voyez pas le rapport ?
On ne veut plus voir les rapports ...
Ceux qui ne vendent pas de livres sont des pervers décadents, le pédophile est l'Ennemi Public n °1 et les choses sont de plus en plus simples.
La rhétorique sarkozienne, pleine de frais bon sens, fait des ravages jusque dans nos rangs : ce n'est pas seulement la corrida qui est menacée par ces âmes éprises de positif mignard et d'étouffement câlin du négatif, c'est aussi la Littérature, l'art, la pensée même."

un puyazo en todo lo alto " er pilù ".
eh oui, des fois, le ciego il aime les gens.

ps : sur le ticheurte de renaud il n'y a pas écrit " Derrida non merci ". ahahahaha.

dimanche 1 novembre 2009

On feut nous paffer au fil du fabre


en ce moment je trace dans les coups de battes politico-philosopho-freudo-sociétales qu'assène marc fabre dans son ouvrage " les mythes tauromachiques" édité aux nouvelle presse du languedoc.
alors ciego ?
alors, c'est pointu. c'est bien écrit. c'est innovant dans la manière d'opérer dans l'antitauromachie. c'est érudit. c'est costaud. c'est pas du cricri laborde, quoi ! bon, il cite philippe val ( vous voyez, le valet sarkozyen déguisé en taupe humaniste par l'habilleuse en chef carlalalalère )et michel onfray (vous savez, l'épicurien qui confond pédophile et pédéraste mais pas picrate et eyquem ), comme quoi nobody's perfect dirait jacques citron.
donc, va falloir du temps pour surmonter mes pulsions de pervers polymorphe dès que je vais croiser ma dirluche, mes élèves, mon banquier, mes voisins, ma femme, mon chat et , toute honte bue ( il le dit le marco ,"allez, au bar , comme tout le monde " en parlant des intellectuels chez qui il a traqué des réticences à s'avouer aficionado bien que nous les ayons cloués au panthéon des arènes ) bue disais-je et assumée,pouvoir analyser et contre-attaquer pied à pied. ou acquiescer avec lui, puisque le fabre sans le goupillon a truffé son essai de plein de choses avec lesquelles je suis d'accord.
en attendant, le ciego ne vous salue pas , il sooÔrt (pour lire et rigoler un peu, ça c'est pour rassurrer l'auteur de la pièce à charge puisqu'il dit qu'on est tout sauf des drilles joyants et qu'on ferait aussi bien de prendre un bon bouquin - on sait pas lire marc, en tout cas si on lit c'est de travers alors on "would prefer not to" like bartleby said, ou encore d'aller en rando dans les cévennes -il est du coin ce qu'il tient à mettre en avant, c'est pas un putaingue de parisien bobochébran , tiens c'est une idée, merde, il pleut je vais me mater un film porn...euh une corrida sur canal andalucia ) .

donc, hasta la revoyure.

ludo

nb : le titre est à lire à haute voix avec un accent teinté casque à pointes pisque monsieur MF nous range, plutôt, du côté des pulsionnés nazis, as usual , là c'est sûr il n' a rien de luminescent dans son argumentaire ( en fait il englobe les totalitarismes en conclusion ). ça fait toujours du bien ce défulement historique.il n'est d'ailleurs pas en reste pour, à son tour, manipuler l'interdiction des corridas en zone républicaine ( et omettant de parler de la similaire édictée par les fascistes bien avant ). pauvre histoire.

jeudi 16 juillet 2009

De l'emploi des commissaires en taurolandia


ëtre à barcelone...a-t-il été écrit.
le JT's day ? oui, certainement.
mais , au-delà du délire, des déclarations à l'emporte-pièce de salvador boix, de l'engouement soudain pour une catalanité politiquement si incorrectement correcte, il y a le quotidien.
un observateur , fin et disposant d'un recul certain, est revenu dans la cité condale et voilà ce qu'il écrit...

Des commissaires à la recherche d'un emploi

Je passe quelques jours à Barcelone après quelques mois d'absence. Je trouve la ville couverte par un fine pellicule de boue rouge. La dernière fois qu’il a plu, il y a quelques semaines, a apporté la poussière subtile du désert africain enchâssée entre les nuages. Personne ne l'a nettoyé pas même ceux dont les voitures sont enrobées de ce limon et couvertes de graffiti type : " quel cochon". Apparence fantomatique, d'une ville négligée.

La chaleur est déjà estivale et les arbres perdent leurs feuilles. Il y a un tapis de feuilles mortes, comme si c'était un automne. Le deuxième écho africain : le bruit, le chaos circulatoire, les cohortes au centre commercial, les ramassis de touristes à peine habillés, les immigrants qui vendent des canettes de bière sur les Ramblas, les trileros, les petits voleurs, les Gitanes roumaines chargées d'enfants étonnement étourdis . il y a comme un souvenir de la Naples des années soixante, cette ville qui, selon Graham Greene, était la première ville d'Orient.

Malheureusement, rien n'existe à Barcelone qui ne maintienne , même fissuré , le passé auguste du Royaume de Naples, ses palais, ses églises, ses musées, sa société bourgeoise, l'une des plus lettrées d’Italie, son peuple affable et gaillard et plus malin que la faim. C'est une ville cléricale et sans gloire.

Les amis sont désolés par les bidouillages du gouvernement nationaliste catalan. Comme aux temps de Franco, ils s'amusent en commentant les sottises des ministres les plus cinglés. La dernière bourde, celle du responsable de Tourisme, un certain Huguet, a été de proposer une loi qui interdit aux boutiques à touristes de vendre des poupées flamencas ou de toreros parce « qu ‘elles ne sont pas d'une tradition catalane ». Il veut aussi prohiber la vente de chapeaux mexicains, qui sont une prédilection pour les Anglais et les américains. J'espère que c'était une saillie passagère. Ce qui n’est pas le cas de la prohibition des courses de taureaux. Les politiques s'abritent derrière les groupes animalistes pour supprimer ce qu'ils considèrent comme "signes d'identité espagnole".


Il est étonnant que ces censeurs ne s'aperçoivent pas de ce que dans chaque prohibition ils montrent non seulement leurs visages d’oppresseurs, mais aussi la maigre intelligence qu'ils ont reçue par hérédité.

La prohibition de la pièce de Handke à l'Odeon de Paris, un caprice du directeur de la Comédie-Française, Marcel Bozonnet, peut sembler plus sérieux, mais c’est aussi misérable que celle de son imitateur catalan. La liberté d'expression n'est pas unidirectionnelle et la sympathie malvenue de Handke envers Milosevic n'est pas pire que celle de García Márquez pour Castro.

Comme le disent Kusturica, Jelinek, Modiano, et les signataires de la lettre de protestation contre le censeur, maintenant les dramaturges devront demander une permission à Bozonnet chaque fois qu'ils voudront aller à un enterrement.
On imagine Bozonnet, si pétri d’orgueil en fonctionnaire du Reich dans film comique, oblitérant des permis de pétitions et décidant quels morts sont corrects et quels autres sont mauvais .

[Publié le 09/5/2006 par felix de azua sur son blog]




à qui veut-on faire croire que JT peut sauver la fiesta en catalogne quand on voit à quel degré d'imbécilité on en est arrivé ? et azua effectue un vrai parallèle avec l'air du temps.
à droite , surtout, mais aussi à gauche , il y a lurette qu'on ne dit plus " bonsoir " aux censeurs mais plutôt " bienvenue, comment allez-vous ?". les affaires se multiplient et les organes de propagande aussi.et nous , tauromaches et aficionados confondus , nous nous offusquons des approximations d'un scribouillard du parti de la presse et de l'argent provincial.
bien, mais pourquoi notre cher observatoire ne s'associe pas aux protestations des professionels inquiets par la récente nomination du nouveau directeur de programmes de france-inter ?
par peur d'être récupérés ou d'être accusés d'opportunisme mal placé, de mélange des genres inopportuns ?
c'est à dire de pratiquer ce que nos adversaires s'emploient à sournoisement déployer au jour le jour ?
il vaut mieux hurler avec siné, anti-corrida primaire mais par nature insoupçonnable quant à la connivence avec les milieux des réducteurs de la liberté d'expression qui caracolent aujourd'hui à la tête de tous les pouvoirs, que d'essayer de chanter avec val la mélodie des arrangements avec des paroles de non ingérence.
s'attaquer aux laquais n'est ni très brillant ni très valeureux.
j'attends une flèche ad nominem venue de nos rangs pourtant qualifiés récemment de prompt à la défense, donc à l'attaque, de nos archers médiatiques.
ou alors les enjeux sont-ils ceux qu'on voudrait ne pas nous faire croire ?

enfin,
nous ne sommes que de pauvres penseurs d'une ibérie plus tourmentée dans ces fondements que les seules agressions subies par los toros.
notre hauteur de vue devrait se hisser au-delà de cette pandereta, cette caspa , qu'on nous reproche souvent à juste titre. moi, personnellement, le texte d'azua je le reçois comme un appel au secours lancé au crépuscule de nos enchantements festifs et excessifs, un son de cor qui annonce des lendemains, ici, là, partout qui ne chantent même plus "la chica yéyé".



ps : peut-être que l'observatoire s'est adressé à val. si fait, dont acte et je m'excuse par avance de ce procés de mauvaise intention puérile. mais, désolé, on n'a pas beaucoup entendu l'olifant...

ps bis : merci au blog " malaka " pour le lien avec l'article de felix de azua.

ps ter : pour la merced un mano a mano tomas/morante se dessine. bien. mais à part pour les finances des uns (pa'riba ) et des autres (pa'bajo), quels sont les (dés)intêrets de la chose si tout est déjà couru d'avance ... ?