jeudi 26 novembre 2009

Pour la Littérature olé olé



ce texte , écrit en Août 2008, je l'ai trouvé sur le site sitaudis consacré à la littérature et plus précisément la poésie contemporaine la plus hardie et ardue : Federman (QEPD), Quintane, Bobillot, Beck, Blaine, Pennequin, Desbiolles, Frontier, Ménard, Gache, Verheggen,...que du pointu .
et du subjectif aussi.
parti-pris, en effet,  n'est pas un vain mot composite pour Le Pillouër qui y joue au ménageur avec rigueur, sans complaisance,  la dent dure et un soupçon ( corsé, c'est un fait,  le soupçon ) d' apriorisme et de mala leche en surcroît. bon. par ces temps de robinets tièdes, c'est pas courant donc c'est rassérénant.
il publia , cet homme, une diatribe suite à un marronier dans libé ,de fin de mois d'août,  sur la corrida avec, pur sucre cerise gâteau crème, un édito de lolo Joffrin surnommé le barbichu le plus ballot des chefs de l'info, c'est à dire soutier du PPA ( Parti de la Presse et de l'Argent ) tentant de ménager la chèvre bobo et le chou écolo dans un journal qui s'alibise ( baise ? )avec un certain...jacques durand ( excellente plume au demeurant ).
lisez donc, plutôt.

" Le samedi 18 août, Laurent Joffrin écrit à la une du quotidien qu'il dirige :


il est clair que l’esprit du temps ne souffle pas dans cette direction...


Selon lui, cet esprit est de plus en plus soucieux des droits de l'animal et le patron de Libé de fustiger l'art taurin pour caresser dans le sens de son poil très bête, ledit esprit.
Il fut un temps balzacien où vieillissantes, les courtisanes devenaient les meilleures des bigotes, aujourd'hui, elles militent contre les corridas.
Et les dompteurs de fauves se targuent de considérer leurs bêtes "comme des partenaires qu'ils doivent mettre en évidence " (sic, lu dans le programme d'un grand cirque francophone, en juillet 2007). L'époque du bisou aux tigres aimerait nous faire croire qu'elle est plus civilisée que les précédentes, tandis que l'Argent la mène (dans le mur non cliché), qu'elle malmène chaque jour plus violemment l'étranger et que dans les contrées où l'on traite le plus dignement les bovins, comme au Texas, on n'en continue pas moins d'exécuter chaque année nombre de jeunes mineurs, surtout des noirs. L'animal lui, n'est pas mieux connu d'elle, surface projective des identifications les plus infantiles, toujours victime et empeluché (lire à ce propos l'excellent ouvrage de Francis Wolff, Philosophie de la corrida , éd. fayard 2007).
Le même week-end, l'éditorial du Monde 2 s'en prend ...


"ce monde des lettres où, entre Flore et Magot, se noue l'obtention d'un Goncourt ou l'entrée sous la coupole du quai Conti. Bien que publié dans la prestigieuse collection "Blanche " de Gallimard, il n'a jamais troqué son blouson de cuir de fan de Bob Dylan contre un costume trois pièces de romancier installé. "


Qui est ainsi opposé aux caricatures les plus empesées de St Germain ?
Qui est loué, encensé comme vivant. Incroyablement vivant. ?
Qui est l'écrivain populaire évident ?
Philippe Djian !
Et de conclure :


"Il est rafraîchissant d'entendre parler de littérature avec une telle simplicité. "


Tout cela en édito, introduit un "grand entretien" avec l'auteur plein de gentilles banalités où l'on apprend par exemple que le chanteur Renaud, est venu sonner à la porte de Djian pour s'excuser de l'avoir fait figurer parmi les lectures des bobos parce que ... son nom rime avec celui de Cioran ... on est encore plus sidéré d'apprendre qu'il aura fallu DEUX ANS à Yann Plougastel pour recueillir ces propos si ... frais.
Le week-end précédent, trois policiers municipaux ont en fin d'après-midi à Juan-les-Pins, contraint un jeune nord-africain à retirer un tee-shirt sur lequel figuraient les initiales NTM ; en dépit des protestations des passants, sérieusement rabroués, il est reparti humilié et torse nu.
Vous ne voyez pas le rapport ?
On ne veut plus voir les rapports ...
Ceux qui ne vendent pas de livres sont des pervers décadents, le pédophile est l'Ennemi Public n °1 et les choses sont de plus en plus simples.
La rhétorique sarkozienne, pleine de frais bon sens, fait des ravages jusque dans nos rangs : ce n'est pas seulement la corrida qui est menacée par ces âmes éprises de positif mignard et d'étouffement câlin du négatif, c'est aussi la Littérature, l'art, la pensée même."

un puyazo en todo lo alto " er pilù ".
eh oui, des fois, le ciego il aime les gens.

ps : sur le ticheurte de renaud il n'y a pas écrit " Derrida non merci ". ahahahaha.

dimanche 1 novembre 2009

On feut nous paffer au fil du fabre


en ce moment je trace dans les coups de battes politico-philosopho-freudo-sociétales qu'assène marc fabre dans son ouvrage " les mythes tauromachiques" édité aux nouvelle presse du languedoc.
alors ciego ?
alors, c'est pointu. c'est bien écrit. c'est innovant dans la manière d'opérer dans l'antitauromachie. c'est érudit. c'est costaud. c'est pas du cricri laborde, quoi ! bon, il cite philippe val ( vous voyez, le valet sarkozyen déguisé en taupe humaniste par l'habilleuse en chef carlalalalère )et michel onfray (vous savez, l'épicurien qui confond pédophile et pédéraste mais pas picrate et eyquem ), comme quoi nobody's perfect dirait jacques citron.
donc, va falloir du temps pour surmonter mes pulsions de pervers polymorphe dès que je vais croiser ma dirluche, mes élèves, mon banquier, mes voisins, ma femme, mon chat et , toute honte bue ( il le dit le marco ,"allez, au bar , comme tout le monde " en parlant des intellectuels chez qui il a traqué des réticences à s'avouer aficionado bien que nous les ayons cloués au panthéon des arènes ) bue disais-je et assumée,pouvoir analyser et contre-attaquer pied à pied. ou acquiescer avec lui, puisque le fabre sans le goupillon a truffé son essai de plein de choses avec lesquelles je suis d'accord.
en attendant, le ciego ne vous salue pas , il sooÔrt (pour lire et rigoler un peu, ça c'est pour rassurrer l'auteur de la pièce à charge puisqu'il dit qu'on est tout sauf des drilles joyants et qu'on ferait aussi bien de prendre un bon bouquin - on sait pas lire marc, en tout cas si on lit c'est de travers alors on "would prefer not to" like bartleby said, ou encore d'aller en rando dans les cévennes -il est du coin ce qu'il tient à mettre en avant, c'est pas un putaingue de parisien bobochébran , tiens c'est une idée, merde, il pleut je vais me mater un film porn...euh une corrida sur canal andalucia ) .

donc, hasta la revoyure.

ludo

nb : le titre est à lire à haute voix avec un accent teinté casque à pointes pisque monsieur MF nous range, plutôt, du côté des pulsionnés nazis, as usual , là c'est sûr il n' a rien de luminescent dans son argumentaire ( en fait il englobe les totalitarismes en conclusion ). ça fait toujours du bien ce défulement historique.il n'est d'ailleurs pas en reste pour, à son tour, manipuler l'interdiction des corridas en zone républicaine ( et omettant de parler de la similaire édictée par les fascistes bien avant ). pauvre histoire.

jeudi 16 juillet 2009

De l'emploi des commissaires en taurolandia


ëtre à barcelone...a-t-il été écrit.
le JT's day ? oui, certainement.
mais , au-delà du délire, des déclarations à l'emporte-pièce de salvador boix, de l'engouement soudain pour une catalanité politiquement si incorrectement correcte, il y a le quotidien.
un observateur , fin et disposant d'un recul certain, est revenu dans la cité condale et voilà ce qu'il écrit...

Des commissaires à la recherche d'un emploi

Je passe quelques jours à Barcelone après quelques mois d'absence. Je trouve la ville couverte par un fine pellicule de boue rouge. La dernière fois qu’il a plu, il y a quelques semaines, a apporté la poussière subtile du désert africain enchâssée entre les nuages. Personne ne l'a nettoyé pas même ceux dont les voitures sont enrobées de ce limon et couvertes de graffiti type : " quel cochon". Apparence fantomatique, d'une ville négligée.

La chaleur est déjà estivale et les arbres perdent leurs feuilles. Il y a un tapis de feuilles mortes, comme si c'était un automne. Le deuxième écho africain : le bruit, le chaos circulatoire, les cohortes au centre commercial, les ramassis de touristes à peine habillés, les immigrants qui vendent des canettes de bière sur les Ramblas, les trileros, les petits voleurs, les Gitanes roumaines chargées d'enfants étonnement étourdis . il y a comme un souvenir de la Naples des années soixante, cette ville qui, selon Graham Greene, était la première ville d'Orient.

Malheureusement, rien n'existe à Barcelone qui ne maintienne , même fissuré , le passé auguste du Royaume de Naples, ses palais, ses églises, ses musées, sa société bourgeoise, l'une des plus lettrées d’Italie, son peuple affable et gaillard et plus malin que la faim. C'est une ville cléricale et sans gloire.

Les amis sont désolés par les bidouillages du gouvernement nationaliste catalan. Comme aux temps de Franco, ils s'amusent en commentant les sottises des ministres les plus cinglés. La dernière bourde, celle du responsable de Tourisme, un certain Huguet, a été de proposer une loi qui interdit aux boutiques à touristes de vendre des poupées flamencas ou de toreros parce « qu ‘elles ne sont pas d'une tradition catalane ». Il veut aussi prohiber la vente de chapeaux mexicains, qui sont une prédilection pour les Anglais et les américains. J'espère que c'était une saillie passagère. Ce qui n’est pas le cas de la prohibition des courses de taureaux. Les politiques s'abritent derrière les groupes animalistes pour supprimer ce qu'ils considèrent comme "signes d'identité espagnole".


Il est étonnant que ces censeurs ne s'aperçoivent pas de ce que dans chaque prohibition ils montrent non seulement leurs visages d’oppresseurs, mais aussi la maigre intelligence qu'ils ont reçue par hérédité.

La prohibition de la pièce de Handke à l'Odeon de Paris, un caprice du directeur de la Comédie-Française, Marcel Bozonnet, peut sembler plus sérieux, mais c’est aussi misérable que celle de son imitateur catalan. La liberté d'expression n'est pas unidirectionnelle et la sympathie malvenue de Handke envers Milosevic n'est pas pire que celle de García Márquez pour Castro.

Comme le disent Kusturica, Jelinek, Modiano, et les signataires de la lettre de protestation contre le censeur, maintenant les dramaturges devront demander une permission à Bozonnet chaque fois qu'ils voudront aller à un enterrement.
On imagine Bozonnet, si pétri d’orgueil en fonctionnaire du Reich dans film comique, oblitérant des permis de pétitions et décidant quels morts sont corrects et quels autres sont mauvais .

[Publié le 09/5/2006 par felix de azua sur son blog]




à qui veut-on faire croire que JT peut sauver la fiesta en catalogne quand on voit à quel degré d'imbécilité on en est arrivé ? et azua effectue un vrai parallèle avec l'air du temps.
à droite , surtout, mais aussi à gauche , il y a lurette qu'on ne dit plus " bonsoir " aux censeurs mais plutôt " bienvenue, comment allez-vous ?". les affaires se multiplient et les organes de propagande aussi.et nous , tauromaches et aficionados confondus , nous nous offusquons des approximations d'un scribouillard du parti de la presse et de l'argent provincial.
bien, mais pourquoi notre cher observatoire ne s'associe pas aux protestations des professionels inquiets par la récente nomination du nouveau directeur de programmes de france-inter ?
par peur d'être récupérés ou d'être accusés d'opportunisme mal placé, de mélange des genres inopportuns ?
c'est à dire de pratiquer ce que nos adversaires s'emploient à sournoisement déployer au jour le jour ?
il vaut mieux hurler avec siné, anti-corrida primaire mais par nature insoupçonnable quant à la connivence avec les milieux des réducteurs de la liberté d'expression qui caracolent aujourd'hui à la tête de tous les pouvoirs, que d'essayer de chanter avec val la mélodie des arrangements avec des paroles de non ingérence.
s'attaquer aux laquais n'est ni très brillant ni très valeureux.
j'attends une flèche ad nominem venue de nos rangs pourtant qualifiés récemment de prompt à la défense, donc à l'attaque, de nos archers médiatiques.
ou alors les enjeux sont-ils ceux qu'on voudrait ne pas nous faire croire ?

enfin,
nous ne sommes que de pauvres penseurs d'une ibérie plus tourmentée dans ces fondements que les seules agressions subies par los toros.
notre hauteur de vue devrait se hisser au-delà de cette pandereta, cette caspa , qu'on nous reproche souvent à juste titre. moi, personnellement, le texte d'azua je le reçois comme un appel au secours lancé au crépuscule de nos enchantements festifs et excessifs, un son de cor qui annonce des lendemains, ici, là, partout qui ne chantent même plus "la chica yéyé".



ps : peut-être que l'observatoire s'est adressé à val. si fait, dont acte et je m'excuse par avance de ce procés de mauvaise intention puérile. mais, désolé, on n'a pas beaucoup entendu l'olifant...

ps bis : merci au blog " malaka " pour le lien avec l'article de felix de azua.

ps ter : pour la merced un mano a mano tomas/morante se dessine. bien. mais à part pour les finances des uns (pa'riba ) et des autres (pa'bajo), quels sont les (dés)intêrets de la chose si tout est déjà couru d'avance ... ?

mercredi 29 avril 2009

Laborde ( éructoréador fuera de cacho )


allez, les gars, on ouvre le pamphlet de laborde, christian.
énième pensum antitaurin ?
ô non, oh non, oooooo nooooon.
laborde c'est notre culture, c'est un emmancheur de palabres, un as du coutelas de la langue. il pêlemêlise les figures du néologisme avec un bourre-souffle de hure ou, comme on veut on choose, il néologise le pêlemêlisme du sale logos qu'il voudrait tant rester.
sa prose copiée / collée ( pas m'amuser à taquigrafier du laborde, faut quand même pas pichneter mamie brigitte dans le plantin du front national - je dis ça car le dangereux gauchiste CL donne l'adresse de la fondation de la bardot à la fin de sa bafouille. qui certainement reversera des dons à la fille du borgne ) la voilà , par exemple:

"La corrida, c’est le pire Sud qui soit, celui de mecs et de meufs trépignant et braillant, se délectant du martyre d’une bête splendide, réclamant sa mort, immonde masse tresseuse de nasses, grouillante de préjugés, saturée de frustrations, meute ne vivant que pour voir grossir la meute, œuvrant à son renforcement, voyant dans toute solitude une provocation, une atteinte à la sûreté de son gras.
La corrida, c’est le pire Sud qui soit, un Sud gavé de téléréalité qui va se les vider en regardant la pique s’enfoncer dans la chair sanguinolente d’une bête piégée, humiliée, le Sud des têtes de lard ricardisées et des têtes de cons parmi lesquelles on repère, au premier regard, celles, rougeoyantes, des notaires sans culture, des avocats sans cause, et des vétérinaires dont les animaux se méfient.
La corrida, c’est le pire Sud qui soit, le Sud obsédé par ses propres racines, ignorant tout du feuillage et des oiseaux, le Sud qui a des toiles d’araignée sous les bras, porte un béret enfoncé jusqu’aux yeux, brandit comme autant de cartons rouges ses proverbes, ses dictons, sa prétendue sagesse faite de résignation, de garde à vous, et de soumission à l’ordre établi.
Défenestrons ce Sud et dézinguons la corrida !"



ah c'est pas du francis wolf ,tampoco du marcel ruffo, voire du francis marmande .
tiens , francis, tant qu'on y est : comment vas-tu tourner ta prochaine ode à l'universal uzestois sachant que chez laborde on psalmolit :

"Je sais un autre Sud qui est un sein, une source, un songe. C’est mon Sud à moi, populaire et aristocratique, primitif et savant, ouvert, vivant, vital.
Mon Sud à moi, c’est Joë Bousquet écrivant La tisane de Sarments à Carcassonne, Claude Nougaro chantant « Locomotive d’or » au théâtre du Capitole, Bernard Lubat jouant de la batterie à des ragondins à Uzeste..."

hein, hein ??

et mon cher olivier, comment va-t-il encore pouvoir s'emparer de la prose centripète de feu le chantre de l'alios de la transac universalis lors de son prochain spectacle alors que dans "corrida basta" l'auteur , en continuant sa litanie autosudiste , graphoflingue (c'est fatigant le labordien, je sais pas si je vais tenir le compas ) :

"André Breton marchant dans les rues de Saint-Cirq Lapopie, une percussion de Dimitri Szarzewski, la pluie dans un roman de Bernard Manciet..."

parce que laborde s'arroge. tout. et surtout la puissance de celui qui possède l'essence des azimuths. sa boussole est la bonne. son sud est marque déposée. . et los toros , non, c'est pas copyright. hors de ses sens, de son espace poétique, de son panthéon.



quoi ? vous dites ? manciet et son "per el yiyo " en hommage au torero né à bordeaux et mort sous la corne de "burlero" à colmenar en 1985 ? mais enfin monsieur ! alors laborde , en fait , ne sait pas lire, n'est jamais allé dans une librairie, ne possède pas de bibliothèque. enfin , si, mais après autodafé perso. laborde ne comprend que l'expurge. il réve de cristalliser nos nuits. c'est tout.

c'est tout ?

quoi ? vou insistez ? qui ? lubat accueillant serge pey et les "afiladores" ... you mean, THE pey ? celui de " Copla infinie pour les hommes-taureaux du dimanche " ? oui mâme de fontenay ( la soeur de celle qui a un chapeau à la place du cerveau. ou l'inverse, je m'y perds ). oui, oui. him lui-même. el pey.

ben ça alors.


et puis, plus loin, notre torturequemada voit le taureau humilié relevant sa superbe dans un mouvement comparable au menton levé d'éric cantona. oui, oui, oui...vous avez bien lu, cantona ! le footeux shooteux chimérico-numérique qui trimballe de belles photos de corridas pas basta dans ses cartons d'expos qui trouvent bon port sur les cimaises des villes honnies par le didi des anti-corridas.
le didi ?



ben oui, didi, le fil de wang dans "le lotus bleu". celui qui a trouvé la voie et veut raccourcir le bulbe à tout quidam qui lui ne l'a pas rencontrée, à l'aide d'un sabre asiatique à la courbure idéale pour couper court à la complexité du monde.
mais notre didi des montagnes prèfère la kalach.
c'est beau. écoutons -le en rafale :

" Défenestrons le Sud de la mort et dézinguons la corrida ! Ouvrons le feu, vidons nos kalachnikovs, nos flingues planqués dans nos greniers sur la racaille confessée qui se rend aux arènes ! "

c'est plus...radical et efficace. pan ! l'aficionado buveur de sèves où bouillonnent les cosmogonies de manciet et de pey ! pan ! dans la croix, le mille, à coup sûr. sans puntilla. dumdumisé par la fatwa de cricri.



mais didi , le jen-ghié, le pur, le vrai, agissait sous la domination du "poison qui rend fou". laborde aurait-il absorbé à son tour un succédané du fameux radjaïdjah ?
que nenni.
christian, il a l'air des cimes dans les veines, lui, il n' a pas la "tête(s) de lard ricardisée(s)", lui, troubadour de ce grand rendez-vous de l'être se dépassant avec seulement deux petits mollets et un dérailleur, j'ai nommé : le tour de france.
ah ! ces hommes sains. si différents de ces taureaux auxquels on injecte tout un tas de drogues illicites visant à le transformer en bête de spectacle idiote et docile. et puis c'est bien connu la caravane de la grande boucle est écologiquement HQE, n'emmerde pas les ours et les gypaètes, traverse sur la pointe de ses pneumatiques le silence du col de marie-blanque et n' a jamais, ô jamais, fricoté avec les vendeurs de breuvages anisées qui rendent sourdars les ceusses qui montent leurs gras fondements aux arènes.



mais la voit-il seulement la masse de beaufs qui s'agglutine au bord des routes de france pour ramasser trois casquettes conforama et se goinfrer de barres twixx que des hôtesses rictusées lancent avec dédain du haut de leur tanks publicitaires ? non, il les ignore.

parce que laborde éructe. d'abord . toujours.
et ses éructations diminuent son champ de vision. sa loghorrée prend tout l'espace et relègue hommes et animaux derrière son égo et sa fausse rebellion.
contre ses semblables et contre les animaux.
nous ,aficionados, nous disons ces mots magnifiques: " LOS TOROS SON DEL PUEBLO ". je ne lui ferai même pas la bonté de lui traduire, ce terroriste de l'octoplasmie, cette subtilité de langage car il abhorre le peuple. celui des hommes et celui des taureaux.
point.



nb : j'ai passé sous silence les sempiternelles comparaisons entre une plaza (qu'il écrit comme pizza ce guignolo ) et les camps de la mort ou les rappels hystéoriques (je ferai du lala jusqu'au bout ! ) envers les toreros séides de franco. tiens, visage pâle, regarde ceci chez l'ami pelayo :
http://lafetesauvage.blogspot.com/2009/02/laficion-au-bout-de-lexil.html



nb 2 : les antis ont ceci de remarquable, c'est qu'ils sont de véritables révisionnistes, des falsificateurs comme tout les fachistes en puissance. l'un veut récupérer goya (je ne me rappelle plus lequel.ah si, hardoin-fugier, c'est donc l'une et pas l'un ) celui dont il est question ici rameute leiris. d'où mon hommage à l'homme des biffures par le portrait que bacon, autre malade sanguinaire ayant osé peindre la corrida, en fit.

nb 3 : de nombreuses autres imprécations masculent le propos de l'auteur tout au long de l'ouvrage. j'ai lu attentivemet les 15 à 20 premières pages et survolé le reste. à l'avenant , tout à l'avenant. du bel ouvrage...de coupe des arbres qui devaient abriter bien des oiseaux , des écureuils ou autres bestioles et qui grâce à l'altruisme de christian laborde et de son éditeur ont dû démanager ou agonir.

lundi 16 février 2009

A propos d'une lettre ouverte


Tout d'abord je reproduis en exergue le texte de Campos y Ruedos paru ce week-end sur leur site , signé de la main de la rédaction. et ensuite on en parle ( beaucoup l'auront déjà lu in situ mais ne pas le publier c'est déjà être accusé de ne pas mettre la jambe, j'explique ailleurs sur "los pinchos del ciego" pourquoi c'est ici et pas là-bas que j'ai décidé de me positionner ).



L’Observatoire National des Cultures Taurines est né le 22 mars 2008. Son objectif principal avoué était «d’étudier, défendre et promouvoir la culture taurine sous toutes ses formes. Autrement dit : Faire émerger la communauté du taureau en tant que minorité culturelle respectable en raison de la richesse de son patrimoine et de son importance » (in FSTF). Ecrit en termes plus clairs, il s’agissait principalement de se défendre face aux attaques des anti-taurins. Dès sa création, un grand nombre d’entités taurines - ayant ou non un écho national - a adhéré à l’O.N.C.T., dans un grand élan d’œcuménisme taurin de bon aloi même si nous ne pouvons nous empêcher de penser que réaliser l’union de l’aficion constitue un projet par trop idéaliste (ce que les circonstances ne laissent hélas pas de nous montrer chaque jour). Ce même, 22 mars 2008, et avec l’assentiment, nous l’imaginons, de toutes les entités que vous représentez, a été nommé à la présidence de l’O.N.C.T. l’animateur d’un média Internet taurin français dont le logo n’est pas sans rappeler celui choisi par l’Observatoire… . Et pour cause : c’est le même ! Entouré d’un nombre conséquent de vice-présidents (Olivier Baratchart, pour la coordination avec le groupe parlementaire, Alain Dervieux, pour la coordination avec l’U.V.T.F, Marcel Garzelli, pour la coordination des collectifs et des journées de revendication, Jean-Michel Mariou, pour la production télévisuelle, Roger Merlin, pour les études économiques et la coordination avec Pronatura et le Comité Noë, Reynald Ottenhof, pour la coordination des dossiers juridiques, Francis Wolff, pour l'animation du conseil scientifique, François Zumbiehl, pour les actions culturelles, les manifestes et les projets éditoriaux), il incarne, au propre comme au figuré et lui avant tout autre, l’O.N.C.T. dont il est le porte-parole partout où cela semble nécessaire et même au-delà, dispensant la bonne parole urbi e orbi. Il occupe donc un rôle de fédérateur des forces vives (ou moins vives) de l’aficion face aux attaques, elles aussi vives (ou moins vives), des associations militant contre la corrida. Dans un monde tout entier commandé par les arcanes de la communication du paraître, il ne vous aura pas échappé que la multiplicité des fonctions du Président (animateur d’un média Internet d’informations taurines, animateur taurin de radio locale, communicant pour une grande arène du sud-est) ainsi que les polémiques qu’il suscite sous sa « casquette » de « journaliste » nuisent fortement à l’image de l’O.N.C.T et à la crédibilité de son président en tant qu’incarnation de l’unité de l’aficion. Il n’est pas besoin de dresser ici une liste exhaustive des errements « journalistiques » du président, de sorte que nous pouvons nous contenter de rappeler, à titre d’illustration, que :- il a défendu en son temps la thèse selon laquelle les mineurs de moins de 15 ans devraient être accompagnés de leurs parents pour pouvoir assister aux corridas et novilladas...
- il a écrit que la pique andalouse était moins destructrice que celle actuellement utilisée, en basant son opinion sur les résultats observés par des vétérinaires taurins lors de la corrida de Victorino Martin à Beaucaire en 2008, tout en omettant de publier ces derniers dans leur intégralité sur son média Internet. Or, à la lecture de ces résultats, on s’aperçoit qu’il y est clairement affirmé que la pique ayant causé la plus profonde plaie est une pique andalouse (au 6ème toro). Il est également écrit (dans le rapport de M. le dr Bourdeau) que pour se faire une idée des effets de la pique andalouse, il conviendrait de mener une étude très élargie et que rien ne pouvait être affirmé pour l’instant dans cette affaire.- il a écrit qu’une novillada de Moreno de Silva était mal sortie à Madrid (sans assister à la course !) et que le ganadero, par honte ou par dépit, avait quitté les arènes avant la fin du spectacle. Le caractère mensonger de telles allégations a été démontré ici-même.- dernièrement, il s’en est pris au choix des toros retenus par la Commission Taurine d’Orthez, sur le seul fondement du commentaire d’une course de cet élevage à Pioz en 2008, publié sur l’un de ces blogs espagnols qu’il voue habituellement aux gémonies (sans toutefois oser les désigner nommément) ; c’est sans plus de preuves qu’il s’est également permis, dans une parenthèse fort mal venue et dont chacun pourra juger de l’élégance rare, de porter un jugement sur une hypothétique augmentation des impôts locaux (sous-entendu que cette augmentation serait liée aux frais engendrés par la chose taurine) dans cette même ville d’Orthez.En outre, est-il raisonnablement concevable que le président d’un tel observatoire, consacré au ralliement des aficionados derrière la bannière de l’unité, ait poursuivi ses activités dites journalistiques sur son média Internet à la tête duquel il « change de casquette » et de cap en affichant la volonté malsaine de réduire le monde des aficionados à un champ de bataille simplifié, simpliste et drapé de manichéisme entre de soi-disant bons et mauvais aficionados (ces derniers étant même qualifiés récemment de « grands malades incurables ») ? Est-il intellectuellement acceptable de prôner le rassemblement en grand d’un côté et de tirer à boulets rouges avec une argumentation erronée sur ceux qui ne partagent pas ses opinions ou ses analyses d’un autre côté ? Le garde-fou stipulé dans les statuts de l’O.N.C.T. (rédigés par ce même président) et portant sur l’absence d’intervention dans les « affaires internes » ne tient pas et confine même une sorte de dédoublement de personnalité de l’aficion. Ce n’est pas en faisant (en imposant) chanter un refrain de la langue d’Oc, dans l’enceinte d’une plaza de toros à six mille aficionados, que la défense de la tauromachie s’affirmera. Claironner entre nous (aficionados) quand il n’y a pas d’opposition revient à sodomiser les diptères. Une plaza de toros n’a jamais eu vocation à devenir un lieu de revendications de ce style. La rue existe pour cela car il s’agit, somme toute, d’une lutte (ou d’un débat) politique. La seule revendication qui peut se manifester dans une arène porte sur le respect de l’intégrité du spectacle auquel on vient assister. La défense de la corrida, même et surtout devant les anti-taurins, passe par une lutte de longue haleine contre les dérives « internes » : afeitado, arreglado excessifs, 1ers tiers désacralisés et mal menés, limite d’âge des toros…). Ce garde-fou de la non intervention réduit l’O.N.C.T. a un gentil jouet pour aficionados complaisants qui détournent ainsi leur regard de ce qui est essentiel et laissent la part belle à ceux qui font la corrida : éleveurs, toreros, empresas.En ce mois de février 2009, au moment où l’O.N.C.T compte en appeler aux adhésions individuelles des aficionados (donc élargir sa base), il est assez clair que le président a prouvé qu’il n’a plus sa place de président. Pour rester crédible aux yeux des aficionados auxquels il est aujourd’hui encore fait appel, il est dans l’intérêt de l’O.N.C.T. de se passer des services de son président, qui semble avoir beaucoup à faire par ailleurs. A la place de ce dernier, c’est une personne moins impliquée dans les affaires du mundillo qu’il conviendrait de nommer à la tête de votre Observatoire.Bien à vous.


L'équipe de Campos y Ruedos.

bon. al grano.

tout d'abord, j'approuve. la démarche, la rétrospective des errements et des mélanges de genres sulfureux. précisons aussi que le contraire d'une telle situation , dans le monde des taureaux, serait l'exception. donc que le seul andré viard n'est pas un énergumène se baladant au paradis des affaires intègres de la tauromachie. d'autant plus que :

-sa revue est d'une grande qualité.

-certains de ses éditos sur le site sont excellents, travaillés, pondérés, renseignés et pétris d'aficion. je ne lui donne aucun accesit, il n' en a pas besoin sur le plan du "tauromachiquement parlant " mais l'eau du bain et le bébé ...

-il a été élu par un CA d'une entité formée en asso loi 1901 avec statuts et réglement. s'immiscer pour s'immiscer en ne choisissant qu'une seule "tête de turc" serait désobligeant par rapport à ma conception de la démocratie. le changement de président est à laisser au vote des membres de l'association. n'en faisant pas partie, je demande seulement que chacun prenne ses responsabilités. aller au-delà c'est faire le jeu des procés en sorcellerie.


ensuite il me faut admettre deux choses :

un, que certains commentaires ou positionnement sur CYR me dérangent. beaucoup d'anonymat. quelques dérapages ( accusations contre marcel garzelli, utilisation d'expressions dévalorisantes telles que "cyanure de la tauromachie" qui tire dans la même direction que l'apostrophe de viard écrivant " de grands malades incurables" à propos de certains aficionados ). c'est dommage, une balle dans le pied ça fait aussi mal si elle est tirée du camp adverse que de son propre camp.

deux, ayant eu des échanges avec andré viard par le biais d'internet uniquement ( mais j'utilise toujours mon identité véritable dans tous mes courriels ou commentaires ) qui furent toujours courtois et souvent intéressants mais qui n'avaient que peu à voir avec l'oct, ne nous connaissant pas personnellement , je ne puis que m'appuyer sur ce qu'il a publiquement déclaré ou publié pour simplement dire ce qu'il me semble possible d'en retirer comme conviction : notre homme prône un tas de belles choses éthiques et morales et qu'il essaie de s'appliquer peut-être à lui - même mais qu'il ne réussit pas à concilier avec certains de ses agissements (et c'est là que je rejoins l'équipe de CYR ).

ainsi, ce matin encore, dans son édito, il écrit quelque chose de très finement tourné et qui semble le fruit d'une observation d'une grande acuité : il y parle de l'humilité qu'imposent le campo et ses "faenas". très bien.
mais si nous reprenons les tribulations récentes de l'auteur de ce nouveau taoïsme taurin, il faut bien reconnaitre qu'on est loin du compte quand à l'application de ses propres préceptes à ses activités quotidiennes. ainsi il devient le garant de tout, même de notre propre humilité. il propose la sienne en modèle mais il ne cherche pas à comprendre si d'autres humilités n'ont pas de valeur aussi essentielle que la sienne. c'est une humilité incestueuse. sans altérité. et je persiste à penser que ce fonctionnement s'étend à d'autres positions ou convictions qu'il se forge. malheureusement. je dis malheureusement parce que je crois que sa participation aux affaires de la cité taurine, la taurus politis, n'est en rien anecdotique ou impropre, au contraire.

je profite d'ailleurs de cette réflexion pour évoquer ce qui d'après moi montre les contradictions antiévolutives de la politique du président de l'oct.

il a longtemps ferraillé et voué aux gémonies le sieur colmont , directeur de "l'écho du callejon" (et réciproquement, surtout pour les gémonies ). aujourd'hui l'un et l'autre semblent avoir trouvé un modus vivendi de bon aloi. pourquoi ne pas accepter qu'il n' y a que les idiots qui ne changent pas d'avis ? et laisser se faire en le regardant avec bienveillance un tel rapprochement finalement bon pour la paix des "terres taurines" ? mais que n'a-t-il cherché tout bonnement à ne plus traiter avec mépris les soi-disants "ayatollahs" ou "intégristes" ou même "grands malades incurables" dont il doit connaître l'intégrité et l'aficion ? pourquoi se contenter de faire un pas vers un personnage d'une sidérante bêtise flanquée de sa mauvaise foi et de son intolérance , agrémentée de morale à la petite semaine ?
qu'il s'en explique .
ce sera difficile avec les pieds pris dans un tel tapis.


voilà. en écrivant cela j'entends ceci : " mais qui êtes-vous pour vous permettre d'écrire tant de choses auxquelles manifestement vous ne prenez aucune participation, aucun risque, aucune implication ? ".

ce à quoi je réponds derechef et avec orgueil :

"rien ".

et j'ajoute :

"mais pas personne".

c'est tout.


ludovic pautier "el ciego "